Quel maman en sait jamais demandée: quel lait choisir pour mon bébé? Lait de vache ou lait de chèvre?
Dans cet article je vous fait par de mon avis personnel et de ce que j’ai appris en tant que maman.
Pour les mamans qui n’allaitent pas, voici ce qu’il est indispensable de savoir avant de choisir le lait de substitution que l’on donnera à son enfant…
LES BESOINS NUTRITIONNELS DE BÉBÉ
Durant la première année de vie, bébé grandit très rapidement : en moyenne, il triple son poids de naissance ! Son cerveau passe d’environ 350g à plus de 1Kg. Ce développement extraordinaire demande de respecter les besoins nutritionnels particuliers du nourrisson.
LA CROISSANCE RAPIDE DU NOURRISSON
A l’âge de 3 ans, le poids de naissance de bébé aura été multiplié par 4 et sa taille aura doublé. Les besoins nutritionnels du nourrisson durant les trois premières années sont particulièrement importants. Le nourrisson a besoin :
- De beaucoup de glucides et de lipides. Les acides gras sont très importants pour le développement du système nerveux et cérébral mais également de la vision. Avec les glucides, ces 2 nutriments majeurs couvrent les besoins énergétiques de l’enfant. Le nourrisson peut ainsi maintenir sa température, assurer les différentes fonctions de son organisme, supporter les mécanismes de croissance. Les besoins énergétiques sont maximaux durant la première année de vie.
- Des protéines de haute qualité, notamment de 0 à 6 mois. Les protéines lactées de sa mère, ou les protéines animales contenues dans les laits infantiles, sont les plus efficaces. Elles offrent tous les acides aminés essentiels qui permettent à l’enfant de bien se développer. Molécules indispensables du vivant, les acides aminés sont des maillons qui s’assemblent en protéines afin que les tissus se développent et que le métabolisme de bébé fonctionne.
- De fibres qui régulent le transit intestinal et la sensation de faim (ou satiété). Certaines ont des propriétés prébiotiques : elles nourrissent les bonnes bactéries intestinales. Elles permettent ainsi le développement du microbiote, c’est-à-dire de la flore bactérienne intestinale.
- Des minéraux et des oligo-éléments tels que le calcium ou le phosphore qui constitueront la structure minérale des os ou des dents, le magnésium indispensable au métabolisme ou à la transmission neuromusculaire par exemple, ou encore le fer qui conditionne l’efficacité du sang à transporter l’oxygène que bébé respire, vers les organes…
- De nombreuses vitamines, molécules organiques indispensables pour le métabolisme, et que l’organisme ne sait pas synthétiser.
LE LAIT MATERNEL : UN LAIT IDÉAL
Le lait maternel est considéré comme l’apport nutritionnel idéal pour le nourrisson. Les seuls écueils dans sa composition sont l’absence de vitamines D et K : il est alors nécessaire de supplémenter le nouveau-né lorsqu’il est allaité. Pour plus de détails sur les avantages de l’allaitement maternel, vous pouvez consulter le Guide nutrition de la naissance à trois ans de Santé publique France.
Si la mère ne souhaite pas allaiter, ou si elle ne le peut pas, il est nécessaire d’employer un substitut du lait maternel.
Quel lait est le plus digeste pour bébé ?
Naturellement, le lait de chèvre serait également plus digeste que le lait de vache, et plus proche de la composition du lait maternel. J’ai deux enfants dont une petite fille de 10 mois que j’ai nourri au seins et ensuite au lait de chèvre. Elle n’a jamais eu de coliques, de douleur d’estomac etc… Capréa babybio en grande surface est très bien.
Le lait de chèvre contient de très faibles niveaux de lactose et de caséine, de sorte que, dans certains cas, il peut être une alternative valable chez les enfants souffrant d’intolérance au lactose et à la caséine du lait de vache, mais pas si l’intolérance est à la B-lactoglobuline, car les deux types de lait en ont la même quantité.
La plus petite taille des molécules de protéines et de graisses le rend plus digeste que le lait de vache. On considère que les acides gras contenus dans le lait de chèvre ont la capacité de réguler le dépôt de cholestérol dans les différents tissus du corps.
D’un point de vue nutritionnel, le lait de chèvre est une bonne source de protéines et contient une très bonne proportion d’acides aminés essentiels. Il est riche en calcium et en vitamines (A, D, B1, B2, B12), avec la même quantité de protéines, de graisses, de fer, de vitamine C et D que le lait de vache, bien que la teneur en acide folique est considérablement plus faible que dans le lait de vache.
LE LAIT DE VACHE CHEZ BÉBÉ : UN FAUX AMI
Sachez que Le lait de vache est destiné aux veaux qui fabriquent très rapidement beaucoup de muscle (ils ont donc besoin de 3 fois plus de protéines) et peu de matière cérébrale. A l’inverse des bébés (ils ont besoin de moins d’acides gras essentiels). Les besoins en sel, vitamines, zinc, etc. sont différents.
Et puis regardez si on prend le temps d’observer un peu la nature, on se rend vite compte qu’aucun animal à part l’homme ne boit le lait d’une autre espèce animale.
Le lait de vache est prévu pour le petit veau et comporte donc des facteurs de croissance qui lui sont destinés et ne correspondent pas aux besoins de l’être humain. Alors imaginé un peu l’estomac de votre bébé!!
Le lait de vache contient beaucoup trop de protéines dont la caséine indigeste pour l’être humain. Le lactose est peu toléré en raison du manque de lactase chez l’homme.
Ainsi de plus en plus de bébés sont allergiques au lait de vache. De nombreuses personnes développent des intolérances ou des allergies
Suite à de nombreux cas de malnutrition de nourrissons, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a été saisie afin d’évaluer la composition des laits animaux (et végétaux), en rapport avec les besoins nutritionnels des nourrissons. Il ressort de cette étude que le lait de vache est totalement inadapté à l’alimentation des bébés, et qu’il ne peut constituer une solution de remplacement du lait maternel. Nourrir son bébé au lait de vache peut engendrer des risques pour sa santé. Cet aliment ne convient pas aux nourrissons en plein développement. Savoir choisir un type de lait infantile spécifique à bébé en fonction de son âge, c’est aussi comprendre ses besoins nutritionnels particuliers.
LE LAIT DE VACHE INADAPTÉ CHEZ BÉBÉ
Bien qu’il soit riche en calcium, le lait de vache est pauvre en fer, ce qui pourrait induire des carences dites « martiales » chez le nourrisson. Il existe alors un risque de retarder la croissance de bébé.
Il contient trop peu d’acides gras et d’acides aminés essentiels qui ne sont pas synthétisés par l’organisme de l’enfant. Enfin, il est trop riche en protéines, mais aussi en sel : les besoins de l’enfant en sodium sont alors dépassés. L’alimentation au lait de vache serait propice au développement ultérieur de maladies cardio-vasculaires.
LAIT DE VACHE : QUEL ÂGE CHEZ L’ENFANT ?
Avant l’âge de 1 an, le lait de vache est vivement déconseillé pour alimenter un enfant. Entre 1 et 3 ans, il est préférable d’employer une préparation bien plus adaptée pour éviter les carences, enrichie en fer et en acides gras essentiels « Lait de croissance ».
C’est à partir de l’âge de 3 ans que les reins atteignent une maturité suffisante pour pouvoir filtrer le sang convenablement, que son cerveau est bien développé, et que sa croissance est moins soutenue. Il est alors possible de lui donner du lait de vache pasteurisé ou stérilisé, entier ou demi-écrémé.
Attention : Le risque de développement bactérien dans le lait cru contre-indique son usage chez l’enfant qui pourrait contracter une infection. Même après 3 ans, les laits des autres animaux demeurent inadaptés.
LES LAITS INFANTILES
Les préparations formulées pour les nourrissons et les enfants en bas âge répondent à une réglementation et un cahier des charges strictes pour couvrir leurs besoins nutritionnel et satisfaire l’alimentation de bébé.
LE LAIT 1ER ÂGE ET LE LAIT 2ÈME ÂGE
La composition des laits infantiles évolue selon les besoins nutritionnels de l’enfant en fonction de son âge. Elle est régie par la directive européenne 2006/141/CE. Ces préparations sont spécialement formulées à partir du lait de vache. Moins courantes, il existe aussi des spécialités obtenues à partir de lait de chèvre. D’autres préparations formulées à partir de protéines végétales respectent aussi les critères de composition de la Directive.
Durant la première année de vie, on emploie :
- Le lait 1er âge, ou lait pour nourrisson, formulé pour la nutrition des enfants de leur naissance au 6e mois (ou au minimum jusqu’à 4 mois révolus si la diversification alimentaire est suffisante) ;
- Le lait 2ème âge, ou lait de suite, qui conviendra aux enfants de 6 mois à 12 mois en complément de la diversification alimentaire progressive et en relais de l’allaitement maternel ou du lait 1e âge.
- Prenez les conseils d’un médecin selon les maux éventuels de votre bébé
- Vous ne savez toujours pas quel lait choisir pour bébé?
Par rapport au lait animal, et pour se rapprocher le plus possible du lait maternel, ces préparations sont supplémentées :
- en acides gras et acides aminés essentiels (non synthétisés par l’organisme),
- en minéraux comme le fer par exemple, et en vitamines,
- en glucides avec du lactose (sucre du lait) parfois associé à de la maltodextine (hydrolysat d’amidon),
- quelquefois en fibres (prébiotiques),
- en probiotiques parfois, c’est-à-dire avec de bonnes bactéries qui favorisent l’équilibre intestinal.
Les concentrations en protéines et en sodium sont réduites. La concentration en calcium est deux fois plus élevée qu’en phosphore afin de garantir à l’enfant une croissance osseuse optimale.
Pour préparer convenablement un biberon, vous pouvez consulter le guide L’alimentation du nourrisson de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire).
LE LAIT DE CROISSANCE
Après l’âge d’1 an et jusqu’au troisième anniversaire de l’enfant, il est préférable d’employer un lait de croissance plutôt que du lait de vache. Saviez-vous qu’un lait de croissance contient jusqu’à 30 fois plus de fer que le lait de vache ? Il est aussi moins riche en protéine et en sel, et évite le risque de carences nutritives de l’enfant en bas âge.
Prenez les conseils d’un médecin selon les maux éventuels de votre bébé
Tous les bébés sont différents. Le lait de croissance classique, quelle que soit la marque, convient à la grande majorité. Cependant, nombreux sont les bébés qui souffrent de petits maux ou qui présentent des courbes de croissance différentes. Dans ce cas, votre médecin est le mieux placé pour vous conseiller un lait de croissance adapté.
Jael praticienne en massages bien-être de la femme enceinte et du nourrisson.